J’ai interrogé Fabrice Fries, directeur général de l’Agence France-Presse, sur la couverture médiatique des questions écologiques et climatiques. 

Selon l’association Quota Climat, la crise écologique n’a représenté que 3,6% des contenus médiatiques durant la présidentielle 2022. Et selon le baromètre de l’Affaire du Siècle, elle représente en moyenne moins de 3% de l’espace médiatique. C’est, encore aujourd’hui, la grande absente du débat public. 

D’un côté nous avons une accumulation de rapports scientifiques qui nous alerte sur la catastrophe à venir, et de l’autre un agenda médiatique totalement déconnecté de cette réalité.

Pourtant, comme le rappel le GIEC, « les médias jouent un rôle crucial dans la formation des perceptions, de la compréhension et de la volonté du public à agir vis-à-vis du changement climatique ».

Seuls 11% des Français déclarent se sentir « tout à fait » informés sur le dérèglement climatique, il est urgent de renforcer la couverture médiatique sur ces questions.