8 millions de Fançais vivent dans un désert médical et 60% des habitants des territoires ruraux ont des difficultés d’accès à un médecin généraliste.

De nombreuses mesures ont d’ores et déjà été mises en œuvre, mais elles sont insuffisantes voir inefficaces. Les inégalités d’accès aux soins augmentent.

Une nouvelle proposition de loi à ce sujet vient d’être examinée au Sénat. Elle propose de mettre à disposition des cabinets médicaux privés des agents publics. Nous nous opposons à cette proposition qui vise à flécher des moyens publics vers des cabinets libéraux.

Face à l’urgence, et alors que les moyens de nos collectivités sont limités, d’autres mesures de planification et de régulation paraissent plus efficientes. C’est ce que nous avons défendu lors du dernier Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale : 

Flécher l’installation des médecins généralistes et spécialistes vers les zones où l’offre de soins est particulièrement faible en régulant l’installation dans les zones surdotées ;

Encourager les facultés de médecine à tenir compte du nombre de candidats originaires de zones sous denses en premier cycle de médecine dans l’élaboration de leur capacité d’accueil ;

Prendre en charge les frais de transports dans toutes les situations nécessaires pour lever les difficultés d’accès aux soins ;

Effectivité de l’accès aux urgences et à la maternité en moins de 30 minutes