Dans le cadre du Retrofit Tour, j’ai pu assister le 13 mai 2022 à une démonstration de Rétrofit sur les quais de Bordeaux. L’occasion d’échanger avec les entrepreneurs et de constater une fois encore les bienfaits de cette activité pour l’emploi local et pour l’environnement.

Il s’agit de convertir des véhicules thermiques en véhicules électriques, ce qui permet de bénéficier des avantages de l’électrique (pas d’émission de particules fines) tout en évitant de jeter et construire de nouveaux véhicules.
De plus, le retrofit permet de rendre économiquement plus accessible le passage à l’électrique et donc de le démocratiser.

En France, le transport est aujourd’hui responsable de 30% des émissions de gaz à effet de serre. Il est donc urgent de revoir drastiquement notre manière de nous déplacer et que chacun puisse favoriser les transports les moins polluants.

Lors de l’examen du projet de loi de finances rectificatives en 2021, j’avais déposé un amendement pour réduire la TVA de 20% à 10% sur cette transformation. Je ne peux que déplorer que cet amendement ait été rejeté.

Le 8 juin 2022, le Parlement européen a voté l’interdiction des voitures neuves à moteur thermique en 2035. Cette avancée historique nous démontre qu’un changement de législation est possible et souhaitable.
Nous devons donc encourager les entreprises qui se tournent vers les solutions techniques qui existent déjà pour la transition énergétique.

J’ai également eu l’occasion de visiter l’entreprise Gazelle Tech à Blanquefort. Celle-ci propose des véhicules électriques légers en matière composite.
Cette entreprise s’adresse en particulier aux entreprises et aux collectivités territoriales.

La mobilité de demain doit donc être repensée en accord avec les contraintes environnementales pour être viable.

De nombreuses solutions émergent. Nous devons les encourager, ainsi qu’un changement drastique de nos habitudes.