Les nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax doivent être financées par la création d’une taxe spéciale sur les personnes physiques ou morales des communes situées à moins de soixante minutes en voiture d’une gare desservie par les futures LGV.

Dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2023, j’ai défendu un amendement pour supprimer cette taxe injuste. Les ménages de Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie n’ont pas à payer le coût de ces projets inutiles.

Un investissement public dans le ferroviaire pour réduire le temps de trajet au sud de Bordeaux est nécessaire mais la seule solution réaliste, pour les finances publiques comme pour l’environnement, est l’aménagement des voies existantes.

Le projet de LGV représente un coût de 14,3 milliards d’euros et une destruction de près de 5000 hectares d’espaces naturels dont près de 2000 hectares de forêts. Le scénario alternatif d’aménagement des voies existantes réduit largement les emprises au sol, coûte 8 milliards d’euros de moins et permet des temps de trajet pratiquement équivalents à ceux du projet de lignes nouvelles.