L’accès au cinéma dans les territoires ultramarins est plus que jamais menacé. Les coûts d’investissement pour les salles de cinéma y sont deux fois plus élevés que dans l’hexagone. 

La climatisation permanente des salles, le respect des normes parasismiques ou anticycloniques, et l’usure du matériel dut à l’humidité en sont les principales raisons.

Ainsi, depuis 50 ans, les exploitants de salles bénéficient d’un taux de location des films plus faible qu’en France hexagonale. Aujourd’hui, les distributeurs de films remettent en cause ce taux réduit. Dans le même temps, ces territoires subissent une forte inflation qui s’ajoute aux conséquences durables de la crise sanitaire.

Fort de ce constat, le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi visant à garantir le prix des places de cinéma.

Le groupe écologiste a pleinement soutenu ce texte. Il faut à présent engager des réformes structurelles pour répondre aux difficultés des territoires ultramarins.