Lors de l’examen de la réforme des retraites, le gouvernement a bayonné les débats. Nous avons eu peu d’opportunités pour porter un autre projet de société, mais j’ai défendu 5 amendements pour créer une « Taxe robot ».

L’objectif ? Montrer que la réforme du gouvernement est idéologique et inutile. Nous n’avons pas besoin de reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ans. D’autres solutions existent pour garantir l’équilibre du système par répartition.

Les Écologistes ont proposé plusieurs alternatives pour financer nos retraites. Tout a été rejeté. puisque le gouvernement et la droite ne veulent pas taxer les super-profits, imposer les milliardaires, ou supprimer les niches fiscales, nous avons proposé la « Taxe robot ». 

Alors que la France compte plus de 500 000 robots dans nos entreprises, et que l’OCDE prévoit l’automatisation de 16% des emplois dans les années à venir, il est nécessaire d’anticiper les conséquences en matière de cotisations sociales. Chaque robot supplémentaire ce sont des cotisations sociales en moins pour notre système de sécurité sociale.

J’ai donc proposé de taxer les robots au même niveau que les salariés qu’ils remplacent. Cette nouvelle contribution serait plafonnée à 103 euros par mois et par robot pour ne pas freiner l’investissement. Il ne s’agit pas d’une charge pour nos entreprises, puisque ce montant correspond à la cotisation vieillesse moyenne payée par l’employeur d’un salarié en début de carrière.

Cette « Taxe robot » est soutenue par le rapport Mady Delvaux du Parlement européen, ainsi que par le milliardaire Bill Gates et l’entrepreneur Michel-Edouard Leclerc. En 2019, le Conseil d’Orientation des Retraites a également réfléchi à une « Taxe robot » pour financer nos retraites.