A Paris, en Gironde, et partout en France de nombreux lycées professionnels ferment. Le 12 janvier, j’étais présente devant le Lycée François Rabelais pour dénoncer la casse de l’enseignement professionnel.

Avec Marine Tondelier, Secrétaire nationale de EELV, Jean-Claude Raux, Député écologiste de Loire-Atlantique, Ghislaine Senée, Présidente du groupe écologiste à la région Ile-de-France, et Anne-Claire Boux, Adjointe à la maire de Paris en charge de la politique de la ville, nous avons rappelé l’engagement des écologistes sur ce sujet.

Les régions ferment les lycées professionnels pour faire des économies, comme à Paris où Valérie Pécresse souhaite en fermer 7. Mais ces fermetures s’inscrivent dans un contexte plus large où l’enseignement professionnel est raboté depuis des années : Suppression de postes, baisse des heures d’enseignements, fermeture de classes…

 

Aujourd’hui, le gouvernement continue à détruire la filière professionnelle avec une réforme qui vise à rapprocher les lycées professionnels des entreprises. Ce rapprochement se traduira par le doublement des périodes de formation en entreprise, et une diminution prévisible des horaires d’enseignements généraux. Elle risque de renforcer les inégalités entre les baccalauréats professionnels et les baccalauréats généraux.

Le gouvernement oublie que l’Ecole de la République doit former des citoyens, pas de la main d’œuvre.

J’ai d’ailleurs interrogé Madame Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, à ce sujet le lundi 14 novembre. Je suis également mobilisée avec les parents d’élèves du lycée Georges Brassens, pour lequel j’ai interpellé le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, et la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak.